*****Avertissement : Cet article a été écrit en 2006 et il reste toujours d’actualité*******
Les débats précédant le vote de la loi du 15 mars 2004 sur l’interdiction des signes religieux à l’école auront au moins eu un mérite : ils ont été le catalyseur d’une dynamique unique dans le paysage féministe non seulement français mais européen. À contre-courant d’une logique qui aurait voulu que tout nous oppose, des femmes – voilées, non voilées, athées, croyantes et agnostiques, Françaises et étrangères – ont en effet décidé d’investir ensemble le champ féministe et de déconstruire l’idée selon laquelle le référent religieux musulman serait par essence incompatible avec la lutte pour l’égalité entre les sexes. L’objet de cet article consiste à revenir sur la généalogie du Collectif des Féministes pour l’Égalité et à en tirer les premiers bilans.
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